国际货币基金组织中期优惠贷款简介:
资料来源:IMF官网
IMF Extended Credit Facility (ECF)
April 11, 2017
The Extended Credit Facility (ECF) provides financial assistance to countries with protracted balance of payments problems. The ECF was created under the Poverty Reduction and Growth Trust (PRGT) as part of a broader reform to make the Fund’s financial support more flexible and better tailored to the diverse needs of low-income countries (LICs), including in times of crisis. The ECF is the Fund’s main tool for providing medium-term support to LICs.
Financial assistance tailored to country needs
Purpose. The ECF supports countries’ economic programs aimed at moving toward a stable and sustainable macroeconomic position consistent with strong and durable poverty reduction and growth. The ECF may also help catalyze additional foreign aid.
Eligibility. The ECF is available to all PRGT-eligible member countries that face a protracted balance of payments problem, i.e. when the resolution of the underlying macroeconomic imbalances would be expected to extend over the medium or longer term.
Duration and repeated use. Assistance under an ECF arrangement is provided for an initial duration from three to up to four years, with an overall maximum duration of five years. Following the expiration, cancellation, or termination of an ECF arrangement, additional ECF arrangements may be approved.
Access. Access to ECF financing is determined on a case-by-case basis, taking into account the country’s balance of payments need, the strength of its economic program and capacity to repay the Fund, the amount of outstanding Fund credit and the member’s record of past use of Fund credit, and is guided by access norms.1 Total access to concessional financing under the PRGT is limited to 75 percent of quota per year, and total outstanding concessional credit to 225 percent of quota. These limits can be exceeded in exceptional circumstances. Access may be augmented during an arrangement if needed.
Streamlined and focused conditionality
Under the ECF, member countries agree to implement a set of policies that will help them make progress toward a stable and sustainable macroeconomic position over the medium term. These commitments, including specific conditions, are described in the country’s letter of intent.
The IMF’s program conditionality is streamlined and focused on policy actions that are critical to achieving the program’s objectives. ECF-supported programs should be based on the country’s own development strategy and aim to safeguard social objectives. Related documentation requirements have been made more flexible, by allowing the first and subsequent program reviews to be completed as long as there is a valid poverty reduction strategy document covering the review dates in question.
Quantitative conditions are used to monitor macroeconomic policy variables such as monetary aggregates, international reserves, fiscal balances, and external borrowing, reflecting the country’s program objectives. ECF-supported programs aim to safeguard social and other priority spending, including through explicit quantitative targets where possible.
Structural benchmarks help monitor macro-critical reforms to achieve program goals. These benchmarks vary across programs but could, for example, include measures to improve financial sector operations, build up social safety nets, or strengthen public financial management.
Program reviews by the IMF’s Executive Board play a critical role in assessing performance under the program and allowing the program to adapt to economic developments. Progress of the program, in particular against quantitative conditions and structural benchmarks, is assessed in the context of reviews. Reviews are scheduled at most six months
apart.
Highly concessional lending terms
Financing under the ECF carries a zero interest rate at least through end-2018, with a grace period of 5½ years, and a final maturity of 10 years. On October 3, 2016, the Executive Board approved a modification of the mechanism governing interest rate setting of PRGT facilities and PRGT interest rates will remain at zero for as long and whenever global market rates are very low. The Fund reviews the level of interest rates for concessional facilities under the PRGT every two years, with the next review expected to take place before end-2018.
1 Access norms provide general guidance and are used flexibly, representing neither ceilings nor entitlements. Norms are set at 90 percent of quota per three-year arrangement, or 56.25 percent of quota if the country’s total concessional credit outstanding is 75 percent of quota or above. For countries whose outstanding concessional credit is above 150 percent of quota, the norms do not apply, and access is guided by consideration of the cumulative access limit of 225 percent of quota, the expectation of future need for Fund support, and the repayment schedule.
La facilité élargie de crédit du FMI (FEC)
le 16 mars 2016
La facilité élargie de crédit (FEC) fournit une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements. La FEC a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (fonds fiduciaire RPC), dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du FMI et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de crise. La FEC est le principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien à moyen terme aux pays à faible revenu.
Une aide financière adaptée aux besoins des pays
Finalité. La FEC soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques tout en favorisant une croissance vigoureuse et durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.
Conditions requises. La FEC s’adresse aux pays remplissant les conditions requises pour bénéficier du fonds fiduciaire RPC et se heurtant à des difficultés prolongées de balance des paiements, qui portent à penser que la résolution des déséquilibres macroéconomiques sous-jacents de ces pays est à envisager dans un horizon à moyen ou long terme.
Durée et utilisation répétée. Dans le cadre d’un accord FEC, l’aide est accordée pour une durée initiale de trois à quatre ans, avec une durée maximale totale de cinq ans. Après qu’un accord FEC a expiré ou a été annulé, de nouveaux accords peuvent être approuvés.
Montants mis à disposition. Le montant du financement mis à disposition au titre de la FEC est déterminé cas par cas, en fonction du besoin de balance des paiements du pays, de la solidité de son programme économique, de sa capacité de rembourser le FMI, de l’encours des crédits du FMI et des antécédents du pays en matière d’utilisation des ressources du FMI, et il doit être conforme à certaines normes d’accès [1]. Le montant du financement concessionnel disponible au titre du fonds fiduciaire RPC est limité à 75 % de la quote-part par an et l’encours total des crédits concessionnels à 225 % de la quote-part. Ces plafonds peuvent être dépassés dans des circonstances exceptionnelles. Le financement peut être augmenté en cours d’accord si cela s’avère nécessaire.
Une conditionnalité simplifiée et recentrée
Les pays qui ont recours à la FEC acceptent d’appliquer un ensemble de mesures qui contribueront sensiblement à stabiliser durablement leur situation macroéconomique à moyen terme. Ces mesures, assorties de conditions spécifiques, sont décrites dans la lettre d’intention du pays.
La conditionnalité des programmes du FMI a été simplifiée et recentrée sur les mesures qui sont indispensables pour atteindre les objectifs poursuivis. Les programmes appuyés par la FEC doivent être fondés sur la propre stratégie de croissance du pays et viser à préserver les objectifs sociaux. Les exigences en matière de documents ont été assouplies : la première revue du programme et les revues suivantes peuvent être achevées tant qu’il y a un document valide de stratégie pour la réduction de la pauvreté couvrant la date d’achèvement de la revue du programme en question.
Des conditions quantitatives servent de référence pour suivre l’évolution des variables macroéconomiques telles que les agrégats monétaires, les réserves internationales, les soldes budgétaires et les emprunts extérieurs, par rapport aux objectifs inscrits dans le programme du pays. Les programmes appuyés par la FEC visent à préserver les dépenses sociales et les autres dépenses prioritaires, notamment par la fixation d’objectifs quantitatifs explicites lorsque cela est possible.
Des repères structurels aident à suivre l’application des réformes macroéconomiques essentielles dont dépend la réalisation des objectifs du programme; les progrès accomplis par rapport à ces repères sont évalués lors de revues du programme. Les réformes en question varient d’un programme à l’autre et peuvent comprendre, par exemple, l’amélioration du fonctionnement du secteur financier, la mise en place de dispositifs de protection sociale ou une meilleure gestion des finances publiques.
La revue du programme par le Conseil d’administration du FMI joue un rôle déterminant dans l’évaluation des résultats obtenus dans le cadre du programme et dans l’adaptation de ses paramètres à l’évolution de l’économie. Les revues sont prévues à des intervalles de six mois au plus.
Des conditions de prêt hautement concessionnelles
Le taux d’intérêt des financements accordés au titre de la FEC est de 0 % jusqu’à fin 2016, avec un différé d’amortissement de cinq ans et demi et une échéance maximale de dix ans. Le FMI revoit tous les deux ans les taux d’intérêt des facilités concessionnelles du fonds fiduciaire RPC; la prochaine révision est prévue d’ici à fin 2016.
[1] Les normes d’accès donnent des indications générales qui sont utilisées avec souplesse; elles ne constituent pas des plafonds et ne donnent pas de droits automatiques aux pays bénéficiaires. L’accès normal correspond à 90 % de la quote-part par accord de trois ans ou à 56,25 % de la quote-part si l’encours total des crédits concessionnels du pays est égal ou supérieur à 75 % de la quote-part. Les normes ne s’appliquent pas aux pays dont l’encours de crédit concessionnel dépasse 150 % de la quote-part. Dans ces cas-là, l’accès tient compte de la limite cumulée de 225 % de la quote-part, des perspectives de besoins futurs des concours du FMI et du calendrier de remboursements.